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Le RISOHA

Le Réseau interdisciplinaire d’information et d’échanges sur la science ouverte en Haïti et en Afrique francophone (RISOHA) accueille des chercheurs et chercheuses, des étudiants et étudiantes de tous les cycles, ainsi tous ceux et celles qui souhaitent que la science ouverte, ses valeurs, ses pratiques et ses outils soient davantage adoptés dans les universités d’Haïti et d’Afrique francophone.

Le RISOHA est né du projet de recherche-action SOHA qui vise à mieux comprendre comment introduire davantage de science ouverte dans les universités d’Haïti et d’Afrique francophone. Ce projet, financé par iHub et le CRDI, mobilise une vingtaine de chercheurs et de chercheuses ancrés dans différentes universités de ces parties du monde (voir leur portrait ci-dessous), ainsi que des conseillers et conseillères, des assistants et assistantes de recherche et des membres étudiants. Les chercheurs et chercheuses feront des entrevues et passeront des questionnaires auprès d’étudiants et d’étudiantes de 2e et de 3e cycles sur leur perception de la science, des outils de recherche sur le web et de la science ouverte.

Le RISOHA rassemble toutes les personnes originaires de ces pays qui s’intéressent à la science ouverte d’une manière ou d’une autre et veulent l’approfondir ou en discuter, soit dans un groupe Facebook, soit dans un site actuellement en construction qui comportera de brefs articles explicatifs et des tutoriels vidéo. Même si nous espérons que toutes les personnes actives dans le projet de recherche SOHA deviendront des membres du RISOHA et des leaders de la science ouverte dans leur pays, ce réseau ne leur appartient pas. Il est ouvert à tous et vivra parce qu’il intéressera des jeunes chercheurs et chercheuses qui veulent faire de la science autrement que selon le modèle conventionnel. Sinon, il mourra!

Pour découvrir le projet de recherche-action SOHA

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Membres actifs du projet de recherche-action SOHA (par ordre alphabétique)

NB : cette liste sera complétée au cours des premières semaines de 2015, dès réception des photos et textes

Henri Assogba (Bénin et Québec) est professeur au Département d’information et de communication de l’Université Laval à Québec. Ancien journaliste, il est titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication obtenu à l’Université de Lyon (France). Chercheur régulier au sein du CRISIS (Centre de recherche interuniversitaire sur la communication, l’information et la société), il est membre du GRER (Groupe international de recherche et d’études sur la radio). Il a récemment codirigé un ouvrage collectif sur les impacts de la révolution numérique dans les secteurs de la presse et de l’imprimerie au Québec. Ses recherches portent entre autres sur les médias en Afrique, les mutations des pratiques journalistiques avec un intérêt marqué pour le traitement médiatique des thématiques environnementales. Henri est conseiller du projet SOHA. henri.assogba@com.ulaval.ca

Dominique Babini (Argentine) est responsable de l’Open Access Program au Conseil Latino-Américain des Sciences Sociales (CLACSO), un réseau de 380 centres de recherche dans 25 pays, parmi lesquels le centre membre CRESFED en Haïti, pays où CLACSO a organisé avec l’Université d’Etat d’Haïti une Ecole Internationale postgraduée (2013-2014) et des activités de promotion du libre accès. Le Programme CLACSO de coopération Sud-Sud est lié au CODESRIA en Afrique pour des activités de recherche, des séminaires, des publications, ainsi que la promotion du libre accès aux resultats de la recherche. Dominique est membre du Comité d’Experts du Système National de Dépôts Numériques au Ministère de la Science et de la Technologie d’Argentine et participe a la recherche sur la communication scientifique en libre accès à l’Université de Buenos Aires. Titulaire d’un doctorat en sciences politiques et d’un diplôme de troisième cycle en sciences de l’information. Sur Twitter : @dominiquebabini  dasbabini@gmail.com. Dominique est conseillère du projet SOHA.

Marie-Claude Bernard (Québec) est psychopédagogue et titulaire d’un doctorat obtenu en cotutelle à l’Université Paris Descartes et à l’Université Laval. Elle est professeure adjointe à la faculté des sciences de l’éducation à l’Université Laval au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage. Chercheure régulière au Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire (CRIRES), elle mène des activités de recherche portant sur l’étude des rapports aux savoirs et l’analyse des questions sociales et éthiques associées aux savoirs scolaires. Elle a codirigé récemment un ouvrage collectif en ligne Le rapport aux savoirs : une clé pour analyser les épistémologies enseignantes et les pratiques de classe (2014) et publié en 2013 un article sur l’intégration de questions socialement vives (QS) en cours de biologie dans le Canadian Journal of Science, Mathematics, and Technology Education / Revue canadienne de l’enseignement des sciences, des mathématiques et des technologies. Elle est membre de l’Association Science et bien commun (ASBC), du comité consultatif de la boutique de sciences Accès savoirs, ainsi que de l’Association internationale des histoires de vie en formation (ASIHVIF). Marie-Claude est conseillère du projet SOHA. Marie-claude.bernard@fse.ulaval.ca

Maryvonne Charmillot (Suisse) est docteure en sciences de l’éducation-formation (orientation socio-anthropologie) et maître d’enseignement et de recherche à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation à l’Université de Genève. Ses domaines de spécialisation sont l’épistémologie et la méthodologie de l’éducation et de la formation, l’éducation à la santé, l’expérience de la maladie. Elle est par ailleurs titulaire d’un diplôme postgrade en étude du développement réalisé à Ouagadougou et certains de ses travaux concernent le Burkina Faso (enseignement supérieur, infécondité et recours à l’AMP, adoption). Maryvonne est conseillère du projet SOHA.

Omer Combary (Burkina Faso)

Vijonet Demero (Haïti) prépare une thèse de doctorat en sciences humaines et sociales sous la direction des professeurs André-Jacques DESCHENES de la Télé-Université du Québec (TELUQ) et de Rochambeau LAINY de l’Université d’État d’Haïti (UEH). Il détient une maitrise en théologie et en sciences de l’éducation avec une spécialité en formation à distance (FAD). Il enseigne à l’Institut Universitaire de Formation des Cadres (INUFOCAD) et est par ailleurs, référant académique au programme de master en éducation: politique et gestion de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) en partenariat avec le Conseil Latino-Américain des Sciences Sociales (CLACSO). Il a participé à l’organisation de nombreux colloques et séminaires en Haïti, au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique et en France. Ses recherches portent sur la psychologie cognitive, l’apprentissage et le leadership. Vijonet est co-chercheur du projet SOHA.

Khadidiatou Diallo (Sénégal) a une licence et une maîtrise en littérature et histoire africaine. Elle un doctorat en littérature sud-africaine. Depuis 2007, elle est enseignante-chercheure à l’Université Gaston Berger de Saint Louis (Sénégal). Dr. Diallo est l’auteure de plusieurs articles, principalement sur les techniques d’écriture en littérature et sur les théories littéraires, mais aussi d’un ouvrage sur la littérature de l’apartheid (Les Techniques narratives dans l’œuvre romanesque d’Alex La Guma). Depuis 2013, Dr. Diallo est formatrice à l’Université Virtuelle Sénégalaise, où elle est responsable de cours en compréhension, littérature et traduction. Elle a une large expérience en ingénierie pédagogique ; elle a bénéficié de formations multiples en tutorat dans une formation ouverte et à distance et aussi en connaissances et usage de ressources pédagogiques numériques. Dr. Diallo a travaillé comme traductrice et interprète professionnelle dans divers instituts au Sénégal, tels que le PNUD et l’Institut Panos, Afrique de l’ouest. Les recherches actuelles de Dr. Diallo portent principalement sur la violence postapartheid et l’importance de la tradition orale dans la construction d’une identité africaine, mais également sur les nouvelles voix féminines de la littérature sénégalaise. khadi.diallo1@gmail.com Khadidiatou est co-chercheuse du projet SOHA.

Samba Diop (Mali)

Antonin Benoît Diouf (Sénégal)

Diéyi Diouf (Sénégal) est professeure-chercheuse à l’École des bibliothécaires, archivistes et documentalistes (EBAD) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Dakar, Sénégal. Elle a obtenu un doctorat de l’Université de Technologie de Troyes (France). Elle enseigne et publie sur le libre accès, les dépôts institutionnels et la littératie numérique. En tant que pionnière du libre accès à la science et formatrice expérimentée en ressources numériques pour l’AUF, la Faculté de médecine de Dakar et d’autres organisations, elle a travaillé avec passion pour conceptualiser un dépôt institutionnel basé sur un processus de co-construction et d’indexation collaborative adapté aux pays à faible revenu. En décembre 2014, elle a gagné le prix  « Fil rouge » de l’atelier 3.2, UNESCO PADTICE (Dakar) – Technologies de l’information et de la communication appliquées aux usages de création numérique de scénarios de cours et à la structuration de parcours d’apprentissage en ligne. Elle est aussi activement impliquée dans d’autres associations, notamment des réseaux de femmes scientifiques. Diéyi est co-chercheuse principale du projet SOHA. dieyidiouf@yahoo.fr

Christian Kamgain Djoko (Cameroun) est titulaire d’un Master en droits de l’homme et action humanitaire (2009) et d’un Master Erasmus Mundus en philosophie allemande et française (2011). Il est par ailleurs auxiliaire d’enseignement à l’Université Laval, fondateur/directeur de la revue-ubuntou.org, président de l’Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (ÆLIÉS) et membre du Conseil d’administration et du Conseil universitaire de l’Université Laval. Auteur de plusieurs publications, ses travaux et publications portent essentiellement sur la philosophie politique sociale, l’éthique appliquée, les droits de la personne, le développement durable et l’action humanitaire. Il mène actuellement une recherche doctorale  sur « Pouvoir et responsabilité pour les générations futures. Réflexions autour de l’éthique de Hans Jonas », sous la direction de Dany Rondeau et Luc Bégin. Christian est assistant du projet SOHA. Sur Twitter, @christdjoko1.

Ricarson Dorce (Haïti) est psychologue et a une formation universitaire de premier cycle en droit et en communication sociale, ainsi que de deuxième cycle en sciences du développement et en histoire, mémoire et patrimoine. Membre du Collectif des Universitaires Citoyens et de l’Association Science et Bien commun, il dirige la collection « Études haïtiennes » dans les Classiques des sciences sociales, la plus grande bibliothèque numérique francophone. Ses textes sont publiés dans des revues et éditions haïtiennes, françaises, canadiennes, belges et états-uniennes. Ses recherches actuelles portent sur la participation citoyenne, la gestion du patrimoine culturel et le développement local en Haïti. Dans ce travail, de manière générale, il s’intéresse à la manière dont les ressources du patrimoine culturel d’Haiti peuvent contribuer à dynamiser son développement local. De manière spécifique, il veut montrer l’importance de la participation citoyenne dans la gestion du patrimoine culturel. Admis au doctorat, il compte rédiger sa thèse sur les enjeux de la communication scientifique en Haïti. Ricarson est assistant du projet SOHA. dorce87@yahoo.fr

Chantal Dumay (Haïti) est Directrice de la formation permanente de l’Université d’État d’Haïti depuis 2008 et doctorante à l’École doctorale UEH/CDH (Collège doctoral d’Haïti). Passionnée par la formation à distance, elle a obtenu en 1993 une maitrise en sciences de l’éducation de l’Université de Montréal après des études en linguistique et en lettres à Port-au-Prince. Elle a aussi été conseillère en éducation au cabinet du Premier Ministre d’Haïti en 2013-2014 et coordonnatrice de la formation à distance à la FONHEP (Fondation haïtienne de l’enseignement privé) entre 1994 et 2007. Elle a enseigné à l’Université Lumière et à l’Université Quisqueya (UNIQ) et enseigne toujours à l’Université d’Etat d’Haïti (UEH). Chantal est conseillère du projet SOHA.

Célestin Gnonzion (Côte d’Ivoire) est enseignant chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny, UFR-Information, Communication et Arts, et  chercheur associé à l’Institut Supérieur de Communication de l’Université Catholique d’Afrique de l’Ouest et au Centre de Recherche et d’Action pour la Paix (CERAP). En dehors des séminaires de son domaine de spécialisation qui est l’éthique de la communication, des médias et du journalisme, il anime les séminaires sur la méthodologie de recherche en sciences sociales. Dr Gnonzion s’intéresse également au coaching et l’accompagnement à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés sans expérience, à travers notamment, des séminaires de formation sur la méthodologie de recherche du stage, de la rédaction du rapport de stage et de la veille professionnelle. Il a été correspondant du quotidien ivoirien Fraternité Matin en Italie et au Vatican de 2004 à 2009. Depuis novembre 2011, Célestin Gnonzion a été coopté comme Ambassadeur pays du Centre International sur l’Ethique des Médias, une organisation indépendante internationale et à but non lucratif qui travaille directement avec les journalistes et les institutions de médias dans plusieurs pays à travers le monde. Il est membre fondateur et président du nouveau Réseau Ivoirien pour la Promotion de l’Ethique dans la Société (RIPES), une organisation indépendante à but non lucratif, mise sur pied par un groupe d’intellectuels majoritairement ivoiriens. Célestin est co-chercheur du projet SOHA.

Célya Gruson-Daniel (France) est ingénieur de recherche en France au sein du Centre Virchow-Villermé ( Centre de santé publique franco-allemand). Elle y coordonne les MOOCs (Massive Open Online Courses) tout en menant en parallèle un doctorat à l’Université Paris-Descartes dans le domaine de l’information et de la communication sur le mouvement de la science ouverte (Open Science). Elle s’intéresse aux évolutions qu’apportent le Web et la culture « Open » à la science et à la société. Elle partage son intérêt et ses reflexions sur les transformations actuelles (Open Science, Open Access etc.) notamment avec la communauté Hack your phd qu’elle a co-fondée en 2013. Twitter : @celyagd Linkedin : Célya Gruson-Daniel. Célya est conseillère du projet SOHA.

Samir Hachani (Algérie) est professeur à Université d’Alger depuis 1991. Il est docteur en bibliothéconomie (Université Alger) et détenteur d’un diplôme d’une maitrise en Library Science de l’University of Southern California, Los Angeles. Ses centres d’intérêt et axes de recherche sont le libre accès aux publications scientifiques, le contrôle par les pairs ouvert, la fracture numérique et la science citoyenne. Samir est conseiller du projet SOHA.

 

 

Pascal Kapagama Ikando (République démocratique du Congo)

Armande Désirée Koffi-Kra est originaire de la Côte d’Ivoire. Elle est titulaire d’une Licence en Droit, option Droit privé, d’un diplôme en Bibliothéconomie et d’un Master en Éthique et Gouvernance, option Gestion des Conflits et Paix, obtenu à l’École des Sciences Morales et Politiques d’Afrique de l’Ouest. Elle réalise depuis Janvier 2014 une thèse en communication publique à l’Université Laval sous la direction de Florence Piron. Son sujet porte sur la science ouverte, c’est-à-dire aux nouvelles manières de pratiquer la recherche scientifique dans tous les domaines : accès libre aux publications scientifiques (grâce aux archives ouvertes), revues en libre accès, partage des données, science en ligne, partage des bibliographies, ouverture de la recherche et des universités vers la société civile, démocratie scientifique, etc. Elle veut analyser les éventuels conflits entre systèmes de savoirs entre le Nord et le Sud, qui accentuent les inégalités sociales et creusent le fossé entre pays riches et pays pauvres. Armande est assistante du projet SOHA.

Estelle Kouokam Magne (Cameroun) est anthropologue. Elle est enseignante et chercheure à la Faculté de Sciences Sociales et de Gestion de l’Université Catholique d’Afrique Centrale à Yaoundé, au Cameroun. Ses principaux domaines de recherche sont : la santé, la religion, l’alimentation, le politique. Ses articles sont publiés dans les revues africaines et européennes. En collaboration avec Ludovic Lado, elle  a notamment dirigé un ouvrage sur le pluralisme religieux en Afrique, PUCAC, 2013. esthelka@yahoo.com. Estelle est co-chercheuse du projet SOHA.

Mélissa Lieutenant-Gosselin (Québec) est doctorante en communication publique à l’Université Laval (Québec, Canada). Elle détient en outre une maîtrise en biologie (évolution et sélection sexuelle). Ses travaux doctoraux portent sur la recherche collaborative, plus précisément sur les effets que l’engagement dans une telle recherche a sur la vision de la recherche scientifique et de sa place en société qu’entretiennent les participants (chercheurs professionnels et amateurs). Elle s’intéresse plus largement aux rapports science et société et milite pour une science plus ouverte à travers son engagement dans l’Association science et bien commun et dans l’Association pour la protection du lac Stoke. Mélissa est assistante du projet SOHA. melissa.lieutenant-gosselin.1@ulaval.ca

Samuel Mbainarem (Tchad) est né en 1993 a Sarh au Tchad. Il est le benjamin d’une famille de six enfants dont cinq garçons et une fille. Il grandit avec un ami de son oncle paternel après la disparition de ses deux parents quand il avait six ans. En 1998, il entre au CPI ( Cours préparatoire première année) dans une école catholique associée où il est toujours major de sa promotion. En 2005, il entre au Séminaire St Joseph Mukassa de Donia après son admission au test pendant lequel il obtient brillamment son Brevet d’Etude du Premier Cycle. Soucieux de son avenir, il poursuivit ses études au Lycée Source de développement de Moundou sanctionné par un Baccalauréat Scientifique. Il est actuellement étudiant en Biologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal. samuelmbainarem@gmail.com Samuel est membre étudiant du projet SOHA.

Prosper Mbaindodjim (Tchad)

Liliane Mbazogue Owono (Gabon) est didacticienne et titulaire d’un Ph.D (didactique, option sciences) à l’Université Laval du Québec. Elle est enseignante et chargée de cours à l’École normale Supérieure de Libreville au Gabon au Département des sciences de la vie et de la terre. Membre du Groupe de Recherche en Immunologie, Microbiologie Appliquée, Hygiène et Physiologie (GRIMAH.P), elle s’intéresse à l’éducation à la prévention du sida en milieu scolaire, thème sur lequel elle a soutenu sa thèse de doctorat à l’Université Laval, thèse publiée aux éditions L’Harmattan en 2014. Ces intérêts de recherche portent sur la prise en charge des questions de société ou questions socialement vives dans l’enseignement des sciences, sur les liens possibles entre les cultures environnantes et les pratiques enseignantes, sur les approches de recherche qualitatives, sur les perspectives interactionnistes et le rapport au savoir ainsi que sur les groupes de discussions. Elle est également l’auteure de communications et d’articles parus dans des revues scientifiques dont notamment « Prévention du sida et aspects culturels du point de vue d’enseignants et enseignantes de sciences » dans la revue canadienne de l’enseignement des sciences, des mathématiques et des technologies. Liliane est co-chercheuse du projet SOHA. lili_mbazogue@yahoo.fr

Thomas Hervé Mboa Nkoudou (Cameroun) est enseignant de Sciences de la Vie et de la Terre, diplômé de l’École Normale Supérieure de Yaoundé. Il est également titulaire d’un Master en sciences de l’éducation obtenu à l’Université Laval. Il est actuellement en disponibilité afin de réaliser à distance un Doctorat en technologie éducative à l’Université Laval. Ses intérêts de recherche portent sur le logiciel libre, les ressources éducatives libres, le web 2.0… Il pense que les TIC, à travers le mouvement du libre, peuvent résoudre nombre de problèmes auxquels l’éducation en Afrique fait face. C’est dans ce sens qu’il mène des réflexions avec des membres de la communauté éducative sur l’intégration des TIC (libre) dans le milieu éducatif camerounais. Ces réflexions devront conduire, d’ici juin 2015, à la création de la Pan African Association for Open Education (PANASSOPE). Thomas est assistant du projet SOHA.  Thomasmboa@gmail.com; thomas-herve.mboa-nwoudou.1@ulaval.ca.

Ernest-Marie Mbonda (Cameroun) est professeur à l’Université catholique d’Afrique centrale (Yaoundé, Cameroun), où il enseigne la philosophie morale et politique, la philosophie du droit et des droits de l’homme, l’éthique de l’action humanitaire et de la solidarité internationale. Il est aussi professeur associé au Département de philosophie de l’Université du Québec à Montréal et de l’université de Moncton. Ses principales publications portent sur la justice sociale et politique, la justice globale, l’action humanitaire et la politique des identités ethnoculturelles dans les États contemporains. Il a fondé en 2002 le Centre d’Etudes et de recherches sur la justice sociale et politique (CERJUSP). Ernest-Marie est co-chercheur du projet SOHA.

Charles Moumouni (Bénin et Québec) est docteur en droit (LL.D), avocat au Barreau du Québec et professeur titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval. Il est membre du Groupe de recherche sur les pratiques novatrices en communication publique (PNCP), de l’Observatoire des médias sociaux en relations publiques (OMSRP) et du Groupe interuniversitaire d’études et de recherches sur les sociétés africaines (GIERSA). Ancien membre du Conseil scientifique de l’Agence universitaire de la Francophonie et président de la Commission régionale des experts du Bureau des Amériques, il est le coordonnateur du programme « Médias et patrimoine mondial » à la Chaire UNESCO en patrimoine culturel de l’Université Laval, en partenariat avec l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM). Il est le directeur de la revue L’Année francophone internationale (plus de 100 collaborateurs à travers le monde) et co-directeur de la Collection Les Sociétés africaines en mutation aux Presses de l’Université du Québec. Charles est co-chercheur du projet SOHA.

Cheikh Tidiane Ndiaye (Sénégal) est actuellement le directeur adjoint du Laboratoire de Recherche en Economie de Saint-Louis (LARES) et Coordonnateur du Master Développement Rural et Coopération à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) où il avait fait ses études universitaires avant d’aller faire son doctorat en France à l’Université d’Orléans. Après sa soutenance en juin 2011, il a pris l’initiative de rentrer au Sénégal et a été recruté en tant qu’enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger en octobre 2011. Ce métier d’enseignant-chercheur se partage entre, d’une part, l’enseignement de l’économie à l’Université Gaston Berger, à l’Ecole Nationale de la Statistique et l’Analyse Economique (ENSAE) et dans certains instituts supérieurs et, d’autre part, la recherche en économie quantitative. Celle-ci se rapporte à la politique économique (monétaire et budgétaire) et l’évaluation de son impact quantitatif sur les fluctuations économiques aux niveaux théorique et empirique. Il compte plusieurs publications à son actif. Il a été lauréat du grand prix de la recherche économique « Abdoulaye Fadiga » de la BCEAO, édition 2010. L’article, intitulé « (A)symétrie et convergence des politiques et chocs budgétaires en zone UEMOA », a été co-écrit avec son collègue Felwine SARR. Cheikh Tidiane est co-chercheur du projet SOHA.

Ousmane Nebie (Burkina Faso)

Ndèye Fatou Ngom (Sénégal) est actuellement enseignante chercheur à l’école polytechnique de Thiès. Originaire du département de Mbour qui se trouve à 80 km de Dakar (Sénégal), Ndèye Fatou NGOM s’est très tôt intéressée aux sciences. Ainsi, après un baccalauréat avec spécialisation mathématiques, elle a poursuivi ses études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où elle a obtenu un DEA en mathématiques et un Doctorat en modélisation des systèmes complexes. Ses enseignements et activités de recherche se trouvent à l’interconnexion des mathématiques et de l’informatique. Elle s’intéresse particulièrement aux thématiques qui suivent : logiciels libres, traitement des signaux et des images, géométrie algorithmique, vision par ordinateur et intelligence artificielle, modélisation des systèmes complexes. Ndèye Fatou est co-chercheure du projet SOHA. ndefangom@gmail.com

Fernand Nouwligbèto (Bénin) est enseignant au Département des Lettres de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC). Ancien étudiant du CESTI, l’école de journalisme de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal), il a une maîtrise en socioanthropologie et deux masters en communication-marketing. Après l’obtention du doctorat ès Lettres, il est devenu membre du Laboratoire de Recherche sur les Littératures Francophones (LABRELIF) et du Centre International de Recherches et de Littératures Francophones (CIREF). Auteur de plusieurs travaux scientifiques en littérature et en journalisme, Fernand Nouwligbèto s’intéresse aux rapports entre le marché et les esthétiques de création artistique, à la littérarité des traditions orales et au rôle des médias dans la construction et l’animation de l’espace public. Il est aussi l’auteur de roman, de nouvelles et de pièces de théâtre. Sa pièce Zongo Giwa de la forêt déviergée, publiée chez L’harmattan, est étudiée à l’université. fnouwligbeto@gmail.com Fernand est co-chercheur du projet SOHA.

Alex Nyumbaiza Tambwe (République démocratique du Congo) est professeur associé à l’université de Lubumbashi en République démocratique du Congo.  Il est détenteur d’un doctorat en sociologie de l’université de Witwatersrand, Johannesbourg en Afrique du Sud. Il a collaboré à la publication de plusieurs ouvrages collectifs sur la pauvreté dans le monde, la periurbanisation des pays du sud, le développement du Katanga méridional. Il compte un certain nombre d’articles publiés dans des revues scientifiques telles que Africa et Asian and African Studies. Alex est co-chercheur du projet SOHA. muyumbaiza@gmail.com

Jean-Pierre Olivier de Sardan (Niger et France) est anthropologue, directeur de recherche émérite au Centre National de la Recherche Scientifique et directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il a publié de nombreux ouvrages anthropologiques sur le Niger, ainsi que sur le développement international et les savoirs locaux. Il est actuellement chercheur au LASDEL (Laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le dévelopement local), une structure de recherche autonome liée à l’Université de Niamey, qui pratique la science ouverte. En effet, le LASDEL publie en libre accès sur internet une collection de travaux scientifiques, Etudes et Travaux du LASDEL (110 numéros), anime un centre de documentation accessible à la société civile et offre des conférences publiques régulières. Jean-Pierre est conseiller du projet SOHA. jeanpierre.olivierdesardan@ird.fr

Dr Dénis Ouédraogo (Burkina Faso) est Maître assistant en Sciences économiques à l’Institut du développement rural (IDR), à l’Université polytechnique de l’Université de Bobo-Dioulasso (UPB) au Burkina Faso. Avant de rejoindre l’UPB, il a travaillé comme chercheur associé (Graduate Fellow) à l’International Livestock Research Institute (ILRI, Nairobi, Kenya) de 1998 à 2001. Au cours des dix dernières années, Dr Ouédraogo a conduit des travaux de recherche sur des thèmes variés en lien avec la sécurité alimentaire, la productivité agricole et l’adoption des innovations. Il s’est intéressé à l’analyse de l’économie des ménages (Household Economic Analysis), aux études d’impact, à la responsabilité sociétale des entreprises et aux indicateurs de durabilité environnementale. Depuis octobre 2013, il est le Directeur général de la promotion de l’économie rurale (DGPER) au Ministère en charge de l’Agriculture au Burkina Faso. Depuis lors, Dr Ouédraogo a élargi ses centres d’intérêt en matière de recherche avec les marchés agricoles, l’entrepreneuriat agricole, le warrantage et la finance rurale. Dénis est co-chercheur du projet SOHA.

Amadou Oumarou (Niger)

Schallum Pierre (Haïti et Québec) détient un doctorat en philosophie de l’Université Laval. Il a travaillé sur la dimension esthétique, éthique et critique du réalisme merveilleux de Jacques Stephen Alexis. Par ailleurs, ses recherches académiques comprennent la neuroesthétique, l’œuvre d’art totale, l’art moderne et contemporain, le rapport entre idéologie et littérature, les réseaux sociaux, la Caraïbe 2.0 et les humanités numériques. Ancien étudiant de l’École Normale Supérieure de Port-au-Prince et détenteur d’une maîtrise en arts et sciences de l’art de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a participé à l’organisation de nombreux colloques. Schallum est co-chercheur du projet SOHA.

Justin Phoba (République démocratique du Congo) est né au Congo belge en 1940. Il a fait ses études de philosophie et de théologie chez les Jésuites à Mayidi (1960-1966). Il a obtenu un baccalauréat et une Licence en Théologie (1966-1969) à l’Université Lovanium. Doctorandus à Louvain, de 1970 à 1973, puis à l’Université de Picardie (1973-1976). Docteur d’État ès Lettres, le 22 juin 1976 (Thèse intitulée Bergson et la Théologie morale). Depuis 1977, il a enseigné de nombreuses années la Logique et la Philosophie des sciences à la Faculté des Sciences de l’Université de Kinshasa. Bergsonien de cœur et de formation, il a toujours été soucieux d’un monde sans frontières et de métaphysique pour une vie souveraine. Il a beaucoup voyagé : Angola, Belgique, Corée du Nord, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hollande, Suisse, URSS, Zimbabwe. À son actif, deux livres, plusieurs articles et textes rédigés sur des sujets divers. Justin est conseiller du projet SOHA.

Benjamin Piron (Burkina Faso)

Florence Piron (Québec) est anthropologue et éthicienne, professeure au Département d’information et de communication de l’Université Laval où elle enseigne la pensée critique à travers des cours sur l’éthique, la démocratie et le risque. Présidente fondatrice de l’Association science et bien commun et de la boutique de sciences Accès savoirs de l’Université Laval, elle s’intéresse aux liens entre la science, la société et la culture (l’éthique), à la fois comme chercheuse et comme militante pour une science plus ouverte, plus inclusive, socialement responsable et tournée vers le bien commun qu’elle interprète comme la lutte contre les injustices et la dégradation de l’environnement. Elle intervient oralement et par écrit dans une grande diversité de milieux, dans et hors du monde universitaire. Florence est co-chercheuse principale du projet SOHA. Florence.Piron@com.ulaval.ca

Herisolo A. Razafindraleva (Madagascar) est un enseignant-chercheur dans le domaine de l’entomologie au Département d’entomologie Faculté des Sciences, Université d’Antananarivo. Sa spécialisation s’est dirigée vers l’entomologie générale, l’écologie chimique des locustes migrateurs Malagasy et vers les contrôle des vecteurs de maladies vectoriellement transmissibles telles le paludisme. Dans l’évolution de sa carrière, il a pu, par ses expériences et compétences, coordonner un projet de l’OMS : une recherche opérationnelle sur la démonstration d’un cout efficacité de la réduction de l’utilisation d’insecticides dans le contrôle des vecteurs du paludisme dans la région est de Vatomandry, en collaboration avec le Programme National de Lutte contre le Paludisme. Il a aussi fait une analyse de la situation vectorielle du Plant, site d’extraction et de production de Nickel/Cobalt de Sheritt/Dynatec Madagascar, à Toamasina. Au sein du Département d’entomologie, il travaille en collaboration avec le Dr. Razafindranaivo Victor et le Pr. Ravaomanarivo Raveloson Lala, qui est aussi le directeur de recherche au sein de la présidence de l’université d’Antananarivo. Enseignant aussi l’entomologie dans l’équipe du Prof Ratsimbazafy Jonah, qui est responsable de la faune sauvage de Madagascar au sein du Département de Médecine Vétérinaire de la Faculté de Médecine, il a auparavant travaillé en tant qu’assistant de recherche au Centre National de recherche sur l’Environnement (CNRE). Les étudiants sous sa supervision traitent actuellement d’une variété élargie de sujets, des études sur la biologie d’insectes à des intérêts agricoles, médicaux mais aussi environnementaux. Herisolo (Naina) est co-chercheur du projet SOHA. nainarazafy@gmail.com

Samuel Regulus est né en Haïti. Licencié en sociologie, il a une maitrise en Histoire, mémoire et patrimoine, ainsi qu’un doctorat en Ethnologie et Patrimoine de l’Université Laval. Enseignant et chercheur à l’Université d’État d’Haïti, il coordonne actuellement le programme de Maîtrise en Histoire, Mémoire et Patrimoine de l’Institut d’études et des Recherches africaines d’Haïti (IERAH/ISERSS) de l’Université d’État d’Haïti. Il était également le coordonnateur du programme « inventaire du patrimoine immatériel en Haïti ». Il est membre régulier du laboratoire LADIREP de l’UEH. Ses textes sont publiés en Haïti et ailleurs, notamment aux Presses de l’Université Laval et dans les cahiers de l’UNESCO. Ses recherches actuelles portent sur la patrimonialisation des héritages culturels par rapport aux nouvelles technologies. Samuel est co-chercheur du projet SOHA. sam.regu76@gmail.com/samuel.regulus@ueh.edu.ht
 
Jacob Sabakinu Kivilu (République démocratique du Congo)
 
Josiane Carine Tantchou (Cameroun et Maroc) est titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale et ethnologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Elle est chargée de recherche au CNRS, en détachement au Centre Jacques Berque  de Rabar, au Maroc. Ses travaux se structurent autour de l’ethnographie des politiques publiques de santé, des espaces de soins, l’appropriation des technologies médicales, les pratique(s) clinique(s) et l’expérience des maladies chroniques. Josiane est co-chercheure du projet SOHA.

 

Émilie Tremblay (Québec) est doctorante en sociologie à l’Université du Québec à Montréal et au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST). Ses recherches actuelles portent sur le développement et l’évolution de la sociologie au Canada et en Afrique de l’Ouest en relation avec les enjeux et les défis liés à l’internationalisation et à la nationalisation des formations et de l’enseignement, et plus globalement, des universités. Elle s’intéresse également aux inégalités au sein du système de production et de diffusion des connaissances, et aux stratégies développées par des institutions et des groupes pour repenser la recherche et l’enseignement en sciences sociales, notamment celles qui s’inscrivent dans l’optique de la science ouverte et qui visent la justice cognitive. Elle est membre du conseil d’administration de l’Association science et bien commun et des Classiques des sciences sociales, une bibliothèque numérique francophone qui diffuse en libre accès des textes en sciences humaines et sociales. Émilie est assistante du projet SOHA.